Je suis née en Grèce, en plein baby-boom.
Fin 1956, mon père quitte le village pour trouver la fortune en Belgique, dans les Charbonnages du Centre de Charleroi, au puits Saint-Quentin. Ma mère s’est empressée de le rejoindre, enfants et valises sous le bras. En juin 57, nous gambadons dans les verts bocages du Pays Noir.
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Il était une fois une Phie
La petite Phie nous raconte les déboires de sa patrie : la Grande Catastrophe de Smyrne de 1922, la famine orchestrée par l’Allemagne Nazie, la guerre civile qui anéantit une large partie de la population, les importants tremblements de terre de 1953, année de sa naissance… La diaspora qui en résulte est tout aussi politique qu’économique.
La métamorphose d’une Phie
La famille Tsassis s’installe dans un Molenbeek-Saint-Jean encore riche et industrialisé. L’Histoire de ce Petit Manchester est variée, truffée de contes et de légendes. Phie porte dans son maigre bagage une scolarité nulle, mais tout est sur le point de basculer ! À l’école primaire Oscar Bossaert de Koekelberg, elle rencontre un ange gardien déguisé, une institutrice qui la prend sous son aile. Quant à son frère, il reste le fort en thème qui parfait ses techniques de triche aux jeux pendant qu’elle pleure la mort du beau président Kennedy.
L’envol d’une Phie
La timide Phie entre au Lycée. C’est l’époque des mini-jupes interdites à l’école et des manteaux frôlant le sol, des cheveux longs et idées courtes. Ce sont les surboums où des garçons boutonneux dansent comme des balais, mais pas celui de Béjart qui rend les filles hystériques. C’est la drogue, importée des U.S.A., qui pénètre la vieille Europe ainsi que des hippies prônant la liberté totale, tout en filant à Katmandou en combi VW. … Peace and Love ! La prise du pouvoir par les Colonels en Grèce, la guerre des Six Jours et celle du Vietnam remplissent les organes de presse, les assassinats de Bob Kennedy et de Martin Luther King font pleurer dans les chaumières, enfin mai 68 et ses pavés parisiens lancés sur la tête des CRS restent à la une. En Belgique, pas de rose à l’horizon non plus.
L’arnaque du sablier
Chaque grain de sable qui passe se perd et ne revient pas. Nous sommes incapables d’empêcher ce satané sablier de faire son job. Une vraie arnaque
Je vous rassure, j’ai une bonne nouvelle!
En effet, nous possédons un pouvoir incroyable sur nous-mêmes. Alors, il serait plus que temps de profiter de cette chance inouïe et, au lieu de regarder ce sablier se vider comme un ravi de la crèche, nous allons disposer de chaque grain qui tombe pour le transformer en moment d’activité, de repos, de réflexion, de productivité, de plaisir… Que sais-je encore?
À vous de choisir!
C’est vous le maître de votre temps et c’est vous qui décidez de l’utiliser suivant vos envies, vos besoins, vos rêves! Bref, ce qui vous chante. Osez enfin laisser filer à votre manière ce sable ingrat qui ferait mieux d’aller nous oublier sur une plage et réjouir les enfants.
Les Assertifs Anonymes
Nous vivons une époque merveilleuse dans laquelle l’agressivité et l’égocentrisme se taillent la part du lion. L’être humain semblerait convaincu que ce serait la bonne attitude à adopter afin de se réserver un bel espace au soleil.
Avez-vous remarqué ? On nous serine à longueur de journée des mots comme apaisé, inclusif, inspirant, bienveillant… À croire que l’effet recherché est inversement proportionnel au matraquage savamment orchestré.
Aussi, j’imagine un monde où jaillirait une révolution d’état d’esprit qui mènerait les gens à une plus grande compréhension de l’autre et surtout, à un véritable contact altruiste où chacun retrouverait sa place, son taux d’écoute et… Le RESPECT !
J’imagine un monde où, avec un peu de bonne volonté, on évoluerait comme des êtres humains sincères, dotés de bon sens et d’intelligence, qui s’entendraient vraiment et converseraient avec loyauté.
En bref, j’imagine un monde assertif qui se revendiquerait comme prêt à construire et guérir au lieu de démolir et d’enterrer.
Vous avez parlé d’assertivité ? Qu’est-ce que cette bestiole ?L’assertivité reste un concept pas toujours facile à comprendre.
Voici donc un nouveau mot français du XXe siècle…
En fait, l’assertivité vient de l’anglais «assertivity», «to assert oneself» ce qui évoque s’affirmer face aux autres avec une douce fermeté, sans aucune tension ni oppression.